machine terrestrographique 10
MACHINE TERRESTROGRAPHIQUE
Date : 2018-2021 (projet en cours)
Matériaux : bois, , composants électroniques, plexiglas recyclable, verre, métal, visserie, ordinateur, plaque électrique, casserole, matières colorantes collectées, papier
Outils : ordinateur, visseuse, tournevis, scie à bois, cutter, règle, pinces, fer à souder, multimètre
Énergie : électrique, humaine
Soutien : Projet soutenu par le Cnap en 2018 et 2019 et par la Fondation des Artistes en 2018
Exposition : Octave Cowbell, Metz, avec le soutien du Programme Suite du Cnap, 05-03-2021 > 03-04-2021
Accompagnement : Atelier Tektone, Henri Tinant, Roberto Barbanti, Gwenola Wagon, Yves Citton, Asaf Bachrach et les participants des séminaires ArTeC
La machine terrestrographique porte son nom en référence à la notion de Terrestre de Bruno Latour qui propose contre le risque de repli du Local et des horizons infinis du Global, un troisième pôle attracteur : le Terrestre. Ce pôle du Terrestre permettrait de faire émerger de nouvelles formes d’alliance pour inventer les modalités d’un agir commun dans la perspective d’un monde habitable et partageable par tous. Cette notion nous permet d'éviter les risques d'une vision binaire en privilégiant les stratégies d'hybridation et de coopération.
La machine terrestrographique a été pensée comme une manière de s’émanciper des outils standardisés et des usages dominants, en concevant une machine qui réagit au milieu dans lequel elle est installée. La machine terrestrographique n’utilise pas les mêmes encres et les mêmes papiers selon qu’elle se trouve dans une ville, au bord de la mer ou bien dans une forêt tropicale. Ce travail se propose de développer une nouvelle sensibilité à la matérialité du monde qui nous entoure en explorant les possibilités d’une continuité entre le vivant et le technique.